Lefilm se situe en novembre 1920. La PremiĂšre Guerre Mondiale est achevĂ©e depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail.Le conflit s’est interrompu, mais les plaies profondes qu’il avait ouvertes ont demeurĂ©, bĂ©antes, dans les pĂ©rils d’une terre ravagĂ©e, dans les meurtrissures d’une chair mutilĂ©e, ou dans 1ĂšreGuerre Mondiale – VidĂ©os pĂ©dagogiques – XXĂšme siĂšcle – Cm2 – Histoire – Cycle 3 Petite vidĂ©o de 5 mn retraçant « en gros » la premiĂšre guerre mondiale sur le front de l’Ouest. Elle se prĂ©sente sous forme de diaporama de photographies et extraits de film ainsi que des commentaires accompagnĂ©s d’une superbe musique. LaPremiĂšre Guerre mondiale est moins traitĂ©e au cinĂ©ma que le conflit qui lui succĂšde 20 ans plus tard. On retrouve cependant de grands films Ă  propos de celle qui devait ĂȘtre « la der des ders », de quoi revenir sur cinq longs-mĂ©trages incontournables Ă  un mois de la sortie en salles du trĂšs attendu "1917" de Sam Mendes ! Source : Top des meilleurs films UnsĂ©lection de films documentaires sur la PremiĂšre Guerre Mondiale. X Etant un service public, nous ne faisons aucun usage commercial des donnĂ©es collectĂ©es lors de votre navigation. Nous utilisons uniquement les cookies ou technologies similaires pour accĂ©der Ă  des donnĂ©es personnelles non sensibles stockĂ©es sur votre terminal et Ala veille de la PremiĂšre Guerre mondiale, Tamino, en quĂȘte d'amour, de paix et de lumiĂšre, s'engage dans un dangereux pĂ©riple. Il se retrouve bientĂŽt projetĂ© dans un univers crĂ©pusculaire, entre LaMaison des bois, sĂ©rie de 7 Ă©pisodes de Maurice Pialat (1971). Maurice Pialat relate le quotidien d’une famille pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Albert Picard (interprĂ©tĂ© par Pierre Doris), garde-chasse, habite une cabane au fond des bois avec sa femme et ses enfants. Voirplus d'idĂ©es sur le thĂšme film, premiĂšre guerre mondiale, affiche film. ConfidentialitĂ© . Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour vous dĂ©placer et la touche EntrĂ©e pour sĂ©lectionner. Pour les utilisateurs d'un appareil tactile, explorez en appuyant ou en MakingOf du film "LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE - UN FILM HISTORIQUE" RĂ©alisĂ© par RaphaĂ«l Charpenet et Maxime Dahlem. Produit par Villion M. et Martin V. DÉROULE LA DESCRIPTION Abonne-toi Ă  la chaĂźne pour plus de vidĂ©o. 0Zb2nm. CinĂ©ma Les enfants du paradis » de Chartres avec l’affiche du film 1917. Nous sommes allĂ©s voir un film sur la premiĂšre guerre mondiale avec notre classe le mardi 21 janvier 2020. Ce film s’appelle 1917 et se dĂ©roule dans les tranchĂ©es. C’est l’histoire de deux jeunes soldats britanniques, Schofield et Blake. Ils ont pour mission de porter un message qui pourrait empĂȘcher une attaque dĂ©vastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frĂšre de Blake. Ils se lancent alors dans une vĂ©ritable course contre la montre, derriĂšre les lignes ennemies. Je vous conseille vraiment d’aller voir ce film qui est trop bien rĂ©alisĂ© car il y a un vrai suspense. On a l’impression de vivre la mission Ă  cĂŽtĂ© des deux personnages dans les tranchĂ©es et sur le front. Par contre, il y a des passages assez tristes et parfois mĂȘme un peu choquants comme les scĂšnes oĂč l’on voit des soldats et des animaux morts sur le champ de bataille. ThĂ©o Connaissez-vous bien les Ă©vĂšnements de la PremiĂšre Guerre Mondiale ? Ce quiz est l'occasion de vĂ©rifier vos connaissances sur la premiĂšre guerre mondiale qui a transformĂ© la France, l'Europe et le monde. Au travers des 18... Lire la suiteQuiz recommandĂ©sInformationsConnaissez-vous bien les Ă©vĂšnements de la PremiĂšre Guerre Mondiale ? Ce quiz est l'occasion de vĂ©rifier vos connaissances sur la premiĂšre guerre mondiale qui a transformĂ© la France, l'Europe et le monde. Au travers des 18 questions de ce quiz, nous revenons sur les dates importantes de ce conflit, les spĂ©cificitĂ©s de cette guerre, les personnages clĂ©s, vous de trouver la bonne rĂ©ponse parmi les 4 propositions dans ce quiz historique. Pour publier un commentaire, merci de vous connecter ou de crĂ©er un compte en quelques secondes. Les peuples europĂ©ens ne retiennent malheureusement pas les leçons Nooit meer oorlog ! Plus jamais de guerre ! Cette sentence pĂ©remptoire, lancĂ©e par les soldats Flamands ayant survĂ©cu au grand suicide de 1914-1918, rĂ©sonne comme un terrible appel aux peuples europĂ©ens de ne plus jamais se livrer de guerre. A tout jamais, cette dĂ©claration, inscrite sur le bas de la deuxiĂšme Tour de l’Yser Ă  Dixmude, honorera la mĂ©moire de tout le sang versĂ© au profit des marchands de canons. L’Europe, exsangue, cĂšde sa place de puissance mondiale au profit des Etats-Unis qui surent patiemment attendre 1917 pour intervenir et asseoir leur domination sur le Vieux continent. De Dixmude Ă  Verdun, il y a plus qu’une portĂ©e de canon. Si Verdun constitue indĂ©niablement un haut lieu tragique du premier conflit, il tendit, pendant de trop nombreuses annĂ©es, Ă  occulter, dans la mĂ©moire collective française, les champs de bataille de Flandre-Artois-Hainaut et dans une moindre mesure de la Somme. Et pourtant
 Dixmude, Ypres, Langemark, Vimy, Notre-Dame de Lorette, Arras, Cambrai, Albert, PĂ©ronne, le Chemin des Dames
, loin d’ĂȘtre exhaustive, cette litanie de lieux fixe autant de cicatrices indĂ©lĂ©biles de l’histoire europĂ©enne. Si la PremiĂšre Guerre mondiale n’est pas la premiĂšre guerre contemporaine du cinĂ©ma, elle est la premiĂšre Ă  profondĂ©ment imprĂ©gner ses images dans les esprits des spectateurs. Le grand Ă©cran dĂ©mocratise la vision de l’horreur qui n’est plus rĂ©servĂ©e aux seuls acteurs du conflit. Une centaine de films traitent du premier conflit. En voici sept sur les Pays-Bas français et la Picardie. Il est louable de rendre hommage Ă  cette terre de bataille qu’est le Sud des grands Pays-Bas, Ă  jamais marquĂ©e dans sa chair. Commandos de l’ombre Titre original Beneath Hill 60Film australien de Jeremy Sims 2010Le conflit s’enlise en cette annĂ©e 1916, sur le front flamand entre ArmentiĂšres et Ypres. A des milliers de kilomĂštres des Orages d’acier, le capitaine Oliver Woodward s’apprĂȘte Ă  quitter son Ă©pouse et embarquer pour l’Europe. Afin de permettre l’avancĂ©e des troupes britanniques, un commando australien, aux ordres du capitaine, reçoit la mission suicidaire de pĂ©nĂ©trer les lignes ennemies pour les miner. Le peloton de sapeurs australiens est contraint, avec la plus grande discrĂ©tion, de creuser des galeries pour dĂ©poser des charges explosives sous un bunker allemand. Que l’Australie semble loin pour ces jeunes hommes, Ă  peine sortis de l’adolescence
Plaisante biographie du capitaine Woodward que livre Sims. S’il ne manque pas de films sur la PremiĂšre Guerre mondiale, rares sont ceux s’attachant Ă  des corps spĂ©cifiques, ici en l’occurrence, un peloton de mineurs venu de l’autre cĂŽtĂ© du globe. Loin de tout manichĂ©isme, le rĂ©alisateur filme les combattants des deux cĂŽtĂ©s des tranchĂ©es, ennemis mortels unis dans les mĂȘmes souffrances. Les scĂšnes de combat sont Ă©galement efficaces bien que l’intrigue se situe naturellement majoritairement sous terre. Il est incomprĂ©hensible que le film ne bĂ©nĂ©ficia d’aucune sortie en salle en France. Joyeux Noel Film français de Christian Carion 2005A quelques kilomĂštres de Lens le jour de NoĂ«l 1914. L’arrivĂ©e des colis, envoyĂ©s par la famille, Ă©gaye quelque peu le mortifĂšre quotidien des troupes françaises, allemandes et Ă©cossaises. Depuis la tranchĂ©e allemande, retentit le chant Stille Nacht, heilige Nacht, magnifiquement interprĂ©tĂ© par le tĂ©nor Nikolaus Sprink qui a troquĂ© le costume de l’opĂ©ra de Berlin contre l’uniforme feldgrau. Le silence se fait alentour. Des sapins sont exposĂ©s en dehors des tranchĂ©es. Des soldats sortent bientĂŽt de celles-ci, bougies, cigarettes et chocolat en main. Contre toute attente, aucun coup de feu ne retentit
Le film est librement inspirĂ© de diffĂ©rents Ă©pisodes de fraternisation survenus sur le front du Nord dela France le jour et le lendemain du rĂ©veillon de NoĂ«l 1914. Si l’intention de Carion est louable, le rĂ©alisateur passe quelque peu Ă  cĂŽtĂ© de sa dĂ©nonciation du grand suicide europĂ©en. Des scĂšnes trĂšsfortes cĂŽtoient trop souvent d’autres parfaitement invraisemblables qui sombrent dans un mauvais tragi-comique. Beaucoup de points faibles pour un film qui a nĂ©anmoins le courage de mettre en lumiĂšre ces jeunes hommes jetĂ©s dans un conflit qui les dĂ©passe. Tant il est vrai que les marchands de canons et des officiers peu avares en sang versĂ© ont trĂšs rapidement piĂ©tinĂ© la fleur qui Ă©tait au fusil. Maudite soit la guerre Film belge d’Alfred Machin 1914Adolphe Hardeff est un jeune aviateur. Il aime Lydia Modzel, citoyenne d’un pays voisin, et sƓur de Sigismond. Les jeunes amoureux sont bientĂŽt sĂ©parĂ©s par un sanglant conflit qui oppose leurs deux nations imaginaires. Hardeff est en prise Ă  une forte rivalitĂ© avec un second aviateur, qui n’est autre que Sigismond. Chacun aux commandes de leurs biplans et triplans, les pilotes livrent de terribles combats aĂ©riens. Le moulin qui abritait naguĂšre la passion d’Adolphe et Lydia constitue dĂ©sormais l’ultime théùtre dans lequel s’affrontent l’amant et le frĂšre de la jeune femme. Pour chacun de ces ĂȘtres, la guerre n’a pas voulu
Le scĂ©nario apparaĂźt bien Ă©videmment tirĂ© par les cheveux. Mais lĂ  n’est pas l’essentiel pour ce film coloriĂ© Ă  la main et terriblement prophĂ©tique, rĂ©alisĂ© plusieurs mois avant le dĂ©but du de Blendecques, Machin dĂ©montre avec talent que le cinĂ©ma de guerre avait trouvĂ© ses lettres de noblesse dĂšs l’aube du SeptiĂšme art ; grĂące, il est vrai, Ă  un important concours de l’armĂ©e belge. CensurĂ© en 1914 et occultĂ© Ă  la fin du conflit, au point d’ĂȘtre oubliĂ© de Maurice BardĂšche et Robert Brasillach dans leur irremplaçable Histoire du cinĂ©ma, il mĂ©rite de trouver la place qui lui est due dans la filmographie europĂ©enne traitant de 1914-1918. Un chef-d’Ɠuvre impitoyable dans sa mise en accusation de la guerre. Pour l’exemple Titre original King and countryFilm anglais de Joseph Losey 19641917, sur le front de Flandre. HorrifiĂ© par la barbarie de la guerre, de surcroĂźt en proie Ă  des problĂšmes conjugaux et dans un Ă©tat d’épuisement total, le soldat britannique Hamp se laisse gagner par le dĂ©sespoir et dĂ©serte son rĂ©giment. Fuite bien Ă©videmment misĂ©rable
 Hamp est bientĂŽt rattrapĂ©. DĂ©fendu devant la cour martiale par le capitaine Heargraves, avocat militaire, le jeune fantassin est condamnĂ© Ă  mort. Heargraves Ă©prouve bien de la compassion pour le soldat mais il ne peut y avoir d’autre sentence pour le capitaine Midgley qui dirige la cour. Ce sera la mort dans le dĂ©shonneur. Ses camarades du front s’enivrent avec lui pour la derniĂšre fois
S’il ne figure pas parmi les films les plus connus de Losey, Pour l’exemple est une rĂ©alisation filmĂ©e avec talent bien que son origine théùtrale nuise parfois Ă  la mise en scĂšne. ImprĂ©gnĂ© par la doxa communiste, Losey teinte Ă©galement parfois trop sa rĂ©alisation d’une lutte des grades. L’Ɠuvre rĂ©habilite nĂ©anmoins puissamment ces milliers de jeunes hommes, quel que fut leur uniforme, pour lesquels flancher Ă©tait synonyme de peloton d’exĂ©cution. Dirk Bogarde est trĂšs largement Ă  la hauteur, Ă  l’image de Kirk Douglas dans Les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick, autre maĂźtre-film antimilitariste. Les dĂ©cors des tranchĂ©es et des casemates sont particuliĂšrement soignĂ©s. Les puristes apprĂ©cieront. La tranchĂ©e Titre original The TrenchFilm franco-anglais de William Boyd 1999L’étĂ© 1916, peu avant la bataille de la Somme. La tranchĂ©e britannique se prĂ©pare Ă  monter Ă  l’assaut deux jours plus tard. Ils sont une trentaine, Ă  peine entrĂ©s dans l’ñge adulte, Ă  tenter de percevoir ce qui les attend. Parmi eux, Eddie MacFarlane et son frĂšre cadet, Billy, seulement ĂągĂ© de 17 ans, sont des engagĂ©s volontaires. A grandes rasades de rhum, chacun trompe l’ennui et la peur comme il le peut. Pour faire le fanfaron devant ses camarades, Billy parie deux shillings qu’il regardera la tranchĂ©e adverse par l’une des meurtriĂšres. Une balle le frappe alors en plein visage. A peine le temps de se morfondre pour son grand frĂšre. Car il est 7h30. Sous les ordres du lieutenant Hart, les hommes s’apprĂȘtent Ă  prendre part au premier dispositif d’attaque
Ils sont nombreux ces visages juvĂ©niles, alors anonymes, dont il s’agit de l’un de leurs tous premiers films. Ils sont nombreux et ils sont crĂ©dibles dans leur reprĂ©sentation de gosses touchants de naĂŻvetĂ© qui ne concevaient la guerre qu’à travers leurs livres d’Histoire. Certes, la rĂ©alisation contient des passages inĂ©gaux empreints d’une grande sobriĂ©tĂ© mĂ©lancolique qui tranche mal avec une dĂ©nonciation universaliste de l’horreur de la guerre de tranchĂ©es. Le tout est nĂ©anmoins d’excellente facture pour William Boyd, transfuge du roman au cinĂ©ma qui signe avec La TranchĂ©e son premier et unique long-mĂ©trage. Un long dimanche de fiançailles Film français de Jean-Pierre Jeunet 2004La romantique Mathilde n’a que 19 ans en cette annĂ©e 1919. Si la guerre est terminĂ©e, elle a dĂ©finitivement brisĂ© son existence, dĂ©jĂ  largement malmenĂ©e par sa condition d’orpheline boiteuse. Son Breton de fiancĂ© Manech est mort quelque part sur le front de la Somme, Ă  proximitĂ© d’un avant-poste dĂ©nommĂ© Bingo crĂ©puscule. Manech fait partie d’un petit groupe de cinq fantassins condamnĂ©s Ă  mort par une cour martiale pour mutilation volontaire et abandonnĂ©s Ă  leur triste sort Ă  proximitĂ© des lignes teutonnes. Mais Mathilde refuse de croire en la mort de son fiancĂ© ; mort pourtant confirmĂ©e par tous les vĂ©tĂ©rans du front. La fiancĂ©e se dĂ©cide Ă  mener sa propre enquĂȘte, aidĂ©e en cela de M. Pire, dĂ©tective privé On adhĂšre ou non mais l’univers cinĂ©matographique de Jeunet ne peut laisser indiffĂ©rent. Peut-ĂȘtre ne sied-il pas toujours au mieux Ă  un film sur la PremiĂšre Guerre mondiale. On a parfois l’impression de regarder AmĂ©lie Poulain et les Poilus ; le rĂ©alisateur faisant de nouveau figurer au casting Audrey Tautou. Il confĂšre nĂ©anmoins une extraordinaire originalitĂ© qui prend largement, trop ?, ses libertĂ©s avec le roman Ă©ponyme de SĂ©bastien Japrisot. Le rĂ©alisme des premiĂšres scĂšnes de combat est Ă©poustouflant avant que l’on se perde quelque peu dans une intrigue faisant la part belle Ă  de nombreux personnages secondaires qui compliquent le scĂ©nario. Qu’en penser encore une fois, Ă  l’instar des autres films ? Finalement, peut-ĂȘtre est-il difficile de totalement se dĂ©lecter de tels films qui plongent le spectateur dans un lĂ©gitime malaise quand on songe Ă  la terreur endurĂ©e par ces guerriers. La vie et rien d’autre Film français de Bertrand tavernier 1989Deux annĂ©es que la PremiĂšre Guerre mondiale est terminĂ©e en ce mois de novembre 1920. Dans une France qui, bien que victorieuse, panse sa plaie bĂ©ante de plus d’un million et demi de ses enfants morts au combat, le commandant Dellaplane est chargĂ© d’identifier les corps exhumĂ©s et les soldats amnĂ©siques dans les rĂ©gions du Nord de la France. Lors de ses recherches, il fait bientĂŽt la rencontre d’Alice et IrĂšne, deux femmes de condition sociale opposĂ©e, cherchant respectivement leurs fiancĂ© et mari. D’abord agacĂ© par la prĂ©sence inepte de ces deux femmes, le commandant et IrĂšne apprennent progressivement Ă  s’apprivoiser. Dellaplane reçoit l’ordre de rechercher quel disparu aura l’insigne honneur d’ĂȘtre inhumĂ© sous l’Arc de triomphe et devenir le soldat inconnu. Par dĂ©ontologie, le commandant s’oppose Ă  sa hiĂ©rarchie
HabituĂ© des films sur l’Histoire, Tavernier livre ici l’une de ses toutes meilleures rĂ©alisations. Et qui de mieux que le lillois Philippe Noiret pour ce rĂŽle de bourru chef d’une comptabilitĂ© macabre chargĂ© de redonner vie » Ă  une partie des soldats Français disparus ? Et de leur redonner vie Ă  tous, et ce contre l’avis d’une hiĂ©rarchie politique soucieuse de n’honorer la mĂ©moire que de l’un d’entre et la rĂ©cupĂ©ration des destins de ces hĂ©ros brisĂ©s s’avĂšrent bien plus macabres que la guerre elle-mĂȘme en fin de compte
 Aussi, en filigrane, Tavernier signe-t-il un fort et Ă©mouvant rĂ©quisitoire contre ces politiciens ventrus de la TroisiĂšme rĂ©publique dĂ©jĂ  affairĂ©s Ă  s’engraisser et se remettre aux affaires comme si de rien n’avait Ă©tĂ©. Un chef-d’Ɠuvre Ă  voir impĂ©rativement ! Le miroir du Nord, 2022, dĂ©pĂȘches libres de copie et de diffusion sous rĂ©serve de mention et de lien vers la source d’origine S'abonner